© Federico Drigo
2023

ANAïS ONDET

Née en 1997 à Toulouse, Anaïs Ondet est diplômée en 2018 de l’ETPA (Prix spécial du jury). Elle vit et travaille à Toulouse. Ses travaux personnels portent d’une part, sur l’environnement et d’autre part, sur le rapport image – mémoire. A travers ses séries, elle explore les notions de perte et de mémoire. Son approche plurielle donne à voir des corpus aux formes éclectiques : installations plasticiennes, portrait documentaire, etc. Plus récemment, elle concentre son travail sur les questions écologiques, revendiquant un regard militant associé à sa pratique artistique. Son dernier travail « Sans soleil » évoque la solastalgie chez les jeunes à travers un univers cinématographique sombre et nébuleux. Ses travaux ont été exposés en France et à l’étranger dans plusieurs festivals et institutions comme Les Photaumnales (Beauvais), Zoom Photo en Couserans (Ariège) ou encore l’Alliance Française de Malaga (Espagne).


Diplômée de l’ETPA à Toulouse en 2018, ses travaux personnels portent sur l’environnement et sur le rapport image-mémoire. A travers ses séries, elle explore les notions de perte et de mémoire. Plus récemment, elle se concentre sur les questions écologiques revendiquant un regard militant associé à sa pratique artistique.

Anaïs Ondet est lauréate de la Résidence Hors les murs #7 à Castelnau d’Estrétefonds.

« A Castelnau d’Éstrétefonds, je suis allée à la rencontre de celles et ceux qui prennent soin de la terre, des végétaux et des animaux. Je suis partie retrouver cette ruralité cachée entre les nouveaux lotissements et les quartiers industriels. C’était très beau à voir, comme une oasis au milieu de la ville en mutation. Il s’agit avant tout de rencontres humaines, d’échanges avec des personnes passionnées. Sans retenue, elles m’ont prise par la main et m’ont ouvert les portes de leur univers. Ce qui m’a touchée, c’était l’amour et la douceur pour les plantes et les animaux. Je me suis alors attachée à leurs gestes, à la poétique de la main au travail, au contact de la terre. J’ai cherché la grâce dans ces endroits où l’on a les pieds dans la boue. Sans vouloir donner une vision romantique de la ruralité, j’ai pointé mon objectif sur les signifiants et les à-côtés ».

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