Lors de sa résidence, Coline Jourdan questionne les rapports subversifs de l’Homme avec son environnement. Les mécanismes de révélation de la photographie, issus de réactions chimiques, sont particulièrement toxiques pour l’environnement. Cependant, parmi ces procédés, l’anthotypie se démarque par l’absence de produit chimique dans son processus. Utilisant les végétaux, l’anthotypie permet la création d’une image non-toxique mais éphémère, qui disparait à chaque regard. À travers une approche expérimentale de la photographie mêlée à la recherche des sciences du vivant, Coline souhaite questionner la fragilité du paysage dont la disparition est au cœur de l’actualité.