© Arianna Sanesi, Space Oddity, Sans titre, Résidence 1+2 Factory, 2024.
2024

ARIANNA SANESI

FACTORY #15

“ESPACE(S) ET SPORT, LE CORPS À L’ÉPREUVE”

Cité de l’espace

Arianna Sanesi est lauréate de la Résidence Factory #15.

Elle est en résidence du 4 au 13 juin à la Cité de l’espace à Toulouse pour un projet sur la thématique « Espace(s) et sport, le corps à l’épreuve ».

Arianna Sanesi travaille depuis longtemps sur un projet portant sur des gymnastes professionnelles.

Au-delà des questionnements sur les limites et le potentiel du corps, elle constate de nombreuses similitudes entre le sport de haut niveau et une démarche artistique sérieuse : les deux exigent dévouement, sacrifice, force, répétition, obsession, et souvent douleur ; les deux affrontent quotidiennement les notions de réussite et d’échec.

La qualité des images se révèle importante, mais plus encore la nécessité de naviguer dans ces images pour en déchiffrer les détails.

Forte de cette expérience, Arianna postule à la résidence “Espace(s) et sports, le corps à l’épreuve” qui suggère déjà plusieurs interprétations du mot espace et de la notion d’épreuve. Sa proposition consiste à travailler avec des gymnastes pour les faire interagir avec les espaces de la Cité de l’espace, y compris dans leur acception la
plus large. L’évolution vers l’emploi de circassien·ne·s se fait naturellement, en raison de la tradition de la ville de Toulouse, et est pour elle une source d’enrichissement : le cirque n’est pas un sport mais un art, et le résultat est une vrai collaboration entre artistes, qui a su la surprendre et, justement, la mettre à l’épreuve.

C’est un véritable travail d’équipe, où l’espace avec E minuscule et majuscule est le coéquipier le plus exigeant et unique.

Arianna Sanesi est une photographe italienne installée à Paris. Après une Maîtrise en Histoire de la Photographie à l’Université de Bologne, elle étudie au CFP Bauer à Milan et le DMJX à Aarhus, Danemark.

En 2015, elle reçoit une bourse du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc pour travailler sur le thème des feminicides en Italie, et elle expose son projet en Octobre 2015.

Elle travaille actuellement sur plusieurs projets personnels et a créé avec son collègue Francesca Loprieno “L’esprit de l’escalier”, un binôme artistique qui s’occupe de création, édition et projets pédagogiques.

En 2021, le livre “Les crimes passionnels n’existent pas”, co-signé avec les historiens Lydie Bodiou et Fréderic Chauvaud, est paru chez la maison d’édition D’une rive à l’autre.

 
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